La Semaine pour les Alternatives aux Pesticides est initiée par l’Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides, un réseau de 170 organisations créées par l’association Générations Futures. Depuis son coup d’envoi en 2006, cette initiative originale apparaît comme un événement fédérateur et novateur qui permet de maintenir la pression sur les décideurs et de prouver que l’on peut et que l'on doit se passer des pesticides.
Cette édition est la 7ème et plus de 700 événements sont recensés dans le monde. L’Afrique, quant à elle, va organiser pour la deuxième année consécutive la semaine pour les alternatives aux pesticides sous la coordination de PAN (Pesticide Action Network) Africa.
Cette édition est la 7ème et plus de 700 événements sont recensés dans le monde. L’Afrique, quant à elle, va organiser pour la deuxième année consécutive la semaine pour les alternatives aux pesticides sous la coordination de PAN (Pesticide Action Network) Africa.
Le marché mondial des pesticides est d’environ 40 milliards de $US par an (2008) et l'Afrique ne représente que 4% de ce marché (soit 1,5 milliard $US). Malgré l’utilisation de ces produits chimiques, les pertes occasionnées par divers ravageurs et maladies se montent à 50% en Afrique.
Selon l’OMS, 30% des pesticides vendus dans les pays en développement ne sont pas aux normes acceptées mondialement. Sachant qu'un pesticide "aux normes" est loin d'être sans danger comme des procès en cours en Europe l'illustrent.
Les producteurs africains sont certainement les moins équipés pour se protéger et protéger leurs communautés contre les effets néfastes des pesticides. Dans leur grande majorité ils ne sont pas alphabétisés (donc ne peuvent pas lire les instructions sur les étiquettes), ils ne sont pas formés sur les techniques agricoles, n’ont pas un accès facile aux informations pour mener à bien leurs cultures. Ainsi, même si l’Afrique utilise un volume moins important de pesticides qu’ailleurs dans le Monde, les faibles quantités utilisées présentent des risques très élevés pour la santé et l’environnement.
Dans de nombreux pays en développement, les enfants sont plus exposés aux risques d’intoxication par les pesticides que les adultes, et ils ont besoin d’être protégés. Selon la FAO, le nombre annuel des intoxications d'enfants par ces produits se situe entre 1 et 5 millions, dont plusieurs milliers de cas mortels.
Les pays en développement, qui n’utilisent que 25% des pesticides produits dans le monde, enregistrent 99% des décès dus à ce type d’intoxication. En Afrique, le transport des substances dangereuses, leur stockage et leur utilisation ne sont pas totalement maitrisés. Les substances persistantes, bio-cumulatives et / ou toxiques, prolifèrent dans l’environnement entraînant pollution atmosphérique, marine ou terrestre.
Dans ces conditions, la première démarche consiste à limiter l’exposition à ces produits. Ceci passe par une sensibilisation des communautés !
Pour plus d’infos sur l’événement www.semaine-sans-pesticides.com
Source : pan-afrique.org
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