lundi 16 décembre 2013

Validation du Plan d'aménagement de la Forêt de Sangako au Saloum

Ce 10 décembre 2013, les chefs des villages riverains de la forêt de Sangako, le Directeur de Nébéday Mr Jean GOEPP, le Président de la Communauté Rurale de Toubacouta Mr Pape DIANKO, et l'Inspecteur Régional des Eaux et Forêt Mr Aladji COLY étaient présents à Toubacouta pour l'Assemblée Générale de validation du plan d’aménagement de la forêt de Sangako.

Depuis 2009, Nébéday, en étroite collaboration avec les populations locales, intervient dans le Saloum pour la protection et la valorisation des ressources naturelles. Pour exemple, chaque année, des actions sont menées pour la protection de la forêt de Sangako par des reboisements (5000 arbres en 2012 et 9000 arbres en 2013), la mise en place de pare-feux, l'organisation de formations pour la valorisation des ressources naturelles par les femmes, la sensibilisation, etc.



Cependant, les feux de brousse, la coupe abusive de bois, le braconnage, la surexploitation et d'autres fléaux environnementaux continuent encore de sévir dans cette forêt. Les chefs des quatorze villages riverains de la forêt de Sangako, mobilisent pourtant les habitants pour la protéger, l’entretenir et la surveiller. Mais l'absence de règles formelles et consensuelles constitue un frein pour une protection durable et efficace.

Durant cette rencontre pour la validation du plan d'aménagement, les différentes parties se sont entendues sur plusieurs règles concernant le droit d'usage, les feux de brousse, la chasse, les animaux, la protection intégrale d'espèces ou de zones, l'inventaire des espèces, les pare-feux et la fabrication de bio-charbon.



Les autorités présentes ont entériné la mise en place des Comités Villageois et du Comité Inter-villageois qui les regroupe. Ces deux instances sont chargées de suivre et de faire appliquer les règles de gestion de la forêt. Ensuite, les Eaux et Forêts de Fatick, la Communauté Rurale de Toubacouta et le Comité Inter-villageois ont signé un protocole d'accord qui donne la compétence au Comité Inter-villageois de suivre et de faire respecter les règles consensuelles mises en place.

La rencontre a pris fin sur cette affirmation de l'Inspecteur Régional des Eaux et Forêts de Fatick : "La forêt de Sangako, véritable poumon de la zone, est classée depuis l’indépendance et c’est grâce à de l’entretien qu’elle existe toujours et encore. Donc si l'on veut que nos enfants et petits enfants en profitent, il faudra continuer de l’entretenir et de la protéger en faisant évoluer les règles et les mentalités".


mercredi 11 décembre 2013

Exploitation et transformation durable du pain de singe


La saison du Pain de singe approche. De janvier à octobre, cette pulpe de Baobab (localement appelée "Bouye") sera mure et pourra être cueillie.

A Tambacounda, dans le sud-est du Sénégal, les femmes de l'Association Aliniha Autogérée de Heramakono ont la chance de trouver autour de leur village, Kothiary, du Pain de singe en grande quantité. Ce pain de singe possède de grandes qualités gustatives et est d’une texture attrayante.

Tous les membres de l'Association Aliniha Autogérée de Heramakono pratiquent, traditionnellement la transformation de la pulpe de Baobab en poudre depuis de nombreuses années. Elles ont suivi différentes formations qui leur permettent aujourd’hui d’avoir une poudre sans impuretés, sans grumeaux et transformée dans des conditions d’hygiène satisfaisante.

Triage et tamisage du pain de singe

Cette année, ces femmes de Kothiary ont décidé de s’engager collectivement et de manière plus organisée dans la transformation du Pain de singe. Elles vont mettre en place et équiper un lieu commun de transformation qui permettra de mutualiser le matériel et le local pour augmenter la quantité de poudre produite et améliorer la qualité obtenue. L’activité se déroulera dans leur Case Aliniha.

Ce système de transformation et la commercialisation sera entièrement géré par les femmes. En menant cette activité économiquement rentable, l'Association Aliniha Autogérée de Heramakono s’engage à choisir des pulpes matures, prélevées de manière raisonnable et directement achetées auprès des producteurs locaux.

La poudre de Pain de singe est utilisée en cosmétique, en préparation culinaire et dans la pharmacopée.

lundi 11 novembre 2013

Bilan de l’opération de reboisement 2013

Les arbres constituent un pilier fondamental pour la conservation des écosystèmes. Ils jouent un rôle primordial quant à la fertilité des sols, assurant la couverture végétale. Ils contribuent également à la protection des bergers et les bancs de sable contre l’érosion côtière et évitent l’avancement de la désertification.


Au niveau socio-économique, les arbres ont une grande importance pour les populations : ils peuvent être une source d’énergie domestique, une contribution à l’alimentation des hommes et du bétail, ou être utilisés comme médicaments, matériel de construction, de cordage, etc.


Pour ce qui concerne leur importance, on constate une diminution progressive de cette ressource. Nous pouvons signaler plusieurs causes à cette disparition.

D’une part, il y a les effets climatiques comme la baisse de la pluviométrie, qui entraine la salinisation, et l’acidification des sols qui produisent l’avancement de la désertification et rendent le reboisement très difficile.

D’autre part, on trouve des effets anthropiques. L’action de l’homme réduit considérablement les arbres et les forêts. L’augmentation démographique comporte une demande croissante des terres cultivables. Les feux de brousse pour la production de charbon sont faits de manière abusive et sans contrôle. Enfin les mauvaises pratiques de pâturage produisent aussi une grande pression, surtout en saison sèche.

Vue l’état de danger des forêts au Sénégal, Nébéday a décidé d’accompagner les populations du Saloum et de Tambacounda pour la mise en place d’une opération de reboisement de 14 150 arbres à Tambacounda et au Saloum. Les espèces plantées sont le Nébéday (Moringa Oliféra), l’Anacardier, le Ronier, Baobab, Rath, Jujube, Dakhar, Dank, Nep Nep, Leucena, Netetou, Sump, Flamboyant, Fromager, Tabac, Papaye, Figuier, Buleul, Ditakh, Thior Liane, Veine et le Manguier. Ces espèces ont été choisies par les populations pour leur importance alimentaire mais aussi pour leurs valeurs médicales.


Nébéday et son équipe tiennent à remercier les populations qui se sont fortement mobilisées pour redonner vie à leurs forêts et villages, et particulièrement, les villageois de :
Botou, Diombodina, Kothiary, Kothiariding, Sabimouleysi, Sadio Salla, Keur Sambel, Babou Diouf, Soucouta, Firdaossy, Bamako, Toubacouta, Neema Ba, Banni, Sourou, Dassilame, Keur Aliou Gueye, Sandicoly, Medina, Sangako, Kaolack, Keur Sambel, Soucouta

Ces populations s’investissent encore aujourd’hui dans la protection de ces jeunes plants. Elles se préparent à installer des pare-feu pour protéger les forêts et les jeunes pousses pendant la saison sèche.

vendredi 30 août 2013

Jeka Bara convoque une Assemble générale extraordinaire pour la révision de ses statuts

Le 28 août 2013 près de 150 femmes de l’association Aliniha de Tambacounda se sont retrouvées pour renouveler les statuts de leur Institution de Micro-Finance : Jeka Bara.

Khadidia SANGARE, présidente du Conseil d’Administration
Cette institution financière créée en 2011 grâce à la volonté des femmes Aliniha et à l’accompagnement de Nebeday, a pour objectif d’offrir des services d’épargne et de crédit non seulement aux femmes Aliniha, aux Associations Aliniha Autogérées mais plus largement aux populations de la région, tout en protégeant l’environnement.

Pour accomplir ces objectifs, l’institution Jeka Bara est chargée de la gestion des micro-crédits et du financement des activités des dites communautés de femmes. Ces prêts sont destinés aux projets visant l’épanouissement social, le développement économique des villages, mais aussi l’autogestion.

Afin de renforcer cette mission, les femmes Aliniha ont d’abord procédée à la révision des statuts de l’Institution de Micro-Finance et des différents organes constitutifs : le Conseil d’Administration, le Comité de Crédit et le Conseil de Surveillance. Elles ont ensuite élu les nouveaux membres.

Voici un cadre récapitulatif des changements issus de cette réunion.



CONSEIL D’ADMINISTRATION

COMITE DE CREDIT

CONSEIL DE SURVEILLANCE



Fonctions

Assure l’exécution des décisions de l’Assemblée générale. Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour faire ou autoriser tous actes qui ne sont pas réserves à l’Assemblée générale



Responsable de gérer le crédit conformément aux politiques et procédures définies en matière de crédit à savoir : Réception des dossiers de crédit ; Analyse les dossiers de crédit ; Décision d’octroi de crédit ; Suivi des remboursements ; Recouvrement des crédits ; Renouvellement du crédit; Evaluation du plafond disponible ; Contrôle de la qualité du portefeuille

Il est chargé de la surveillance de la régularité des opérations de l'Association et du contrôle de gestion.





Membres

Présidente :
Khadidia Sangaré
Vice-présidente :
Fatimata Niang
Membres :
Astou Cissokho
Fatoumata Barry
Awa Koné
Diaba Camara
Penda Kanté
Astou Danfa


Mbalaye Taméga
Aida Agne
Fatou Ndiaye
Bouthié Diarra
Kadiatou Cissé
Amy Fofana
Salimata Cissé
Agent de crédit

Penda Sackho
Ndiadou Guiro
Awa Cissokho


jeudi 25 juillet 2013

Journée Aliniha International

Chaque année, le 25 juillet (qui est la journée Aliniha) est l'occasion de célébrer les femmes leaders au Burkina, au Mali et au Sénégal. Cette année, les femmes Aliniha du Sénégal, accompagnées par Nébéday, ont organisé une rencontre, de partage et de réflexion, des membres de leurs associations autogérées dans le village de Kothiariding à Tambacounda.


Aïssatou CISSOKHO, la Présidente de Benkadi, une des Associations Aliniha Autogérées, précise : "comme nous sommes organisées, que nous avons prouvé notre engagement, notre détermination et notre rigueur au travail, le Chef de ce village a décidé de nous octroyer une parcelle pour le maraichage".

Mené par les femmes, le village a organisé pour l'occasion un reboisement de 300 jeunes arbres et les autorités locales ont procédé à l'inauguration du périmètre maraicher octroyé aux femmes.

mardi 9 juillet 2013

Formation au pressage du bio-charbon

A Tambacounda, les femmes des AAA (Associations Aliniha Autogérées) de Benkadi et de And Liguey ont suivi une formation au pressage de poussier (mélange de paille pyrolysée + eau et argile). Ce pressage permet d'obtenir des briquettes de bio-charbon destinées à la consommation et à la vente.


Cette formation s'est faite dans le cadre de l'organisation de la production du bio-charbon que les femmes sont en train de mener. En effet, les femmes de Tambacounda ont décidé de s'organiser de la manière suivante : les membres de l'AAA de Kothiary (en zone rurale) s'occupent de transformer la paille en poussier et les femmes des AAA de And Liguey et de Benkady (en zone urbaine) s'occupent du pressage en briquette et de la commercialisation dans la ville de Tambacounda.


Ce sont ainsi 105 kg de poussier qu'une brave équipe de femmes Aliniha a préparé et pressé. Le but de cette formation est que les femmes fassent d’abord plusieurs tests avant de commencer la production du bio-charbon à large échelle. Ces tests permettront aussi de faciliter l'actualisation des plans d’affaire avant la commercialisation du produit. En ce moment, une série de tests sur la qualité, sur la cuisson et sur diverses utilisations du bio-charbon est en cours.

mardi 25 juin 2013

Renforcement des capacités, condition sine qua non du crédit solidaire

Le renforcement des capacités se définit comme « les processus par lesquels les individus, les organisations et la collectivité dans son ensemble libèrent, créent, renforcent, adaptent et préservent les capacités au fil des ans » (CAD/OCDE, 2006).

Le groupement Heramakono a eu l'opportunité de bénéficier d'une formation sur le crédit solidaire transmise par Ini Damien, présidente d'Aliniha International mais surtout et avant tout une femme leader au sein de sa communauté.

Ini Damien, avant d'être la présidente d'Aliniha International, est la présidente de l'APFG, l'Association pour la Promotion Féminine de Gaoua. L’APFG travaille, dans le sud-ouest du Burkina Faso, à la mise en place d’activités économiques interdépendantes et autofinancées. Elle soutient l'entrepreneuriat féminin et incite les femmes à l’apprentissage et au partage des connaissances.

La démarche de la présidente, Ini Damien, est de faire prendre conscience aux femmes démunies de leurs potentialités et richesses. Par une combinaison harmonieuse de démarche tactique et stratégique, elle arrive à améliorer la situation des femmes de sa région, à vaincre les résistances socioculturelles pouvant s’opposer à toute remise en question et à asseoir de réels changements. Elle utilise toutes les pratiques disponibles pour combattre des problèmes comme l’excision ou l’accès à la terre.

Aujourd'hui, la micro-finance est un secteur en plein essor en Afrique de l'Ouest, mais mal gérée elle peut conduire à des dérives dangereuses comme un endettement excessif. Livrés à elles-mêmes, sans aucun suivi, ignorant les règles élémentaires de gestion, les bénéficiaires peuvent facilement se retrouver démunies pour honorer le remboursement de leur prêt. De la à contracter un autre prêt pour rembourser le premier, il n'y a qu'un pas à faire...

"Tant que les gens n'ont pas été à l’école, ils n'ont pas la capacité d'analyse. Ce n'est pas leur faute. Il faut démontrer le contraire, éveiller leur esprit" Ini Damien

Ini Damien entourée de Alou Keita et Jean Goepp, membres fondateurs d'Aliniha International
Ini Damien, présente au Sénégal pour la réunion annuelle du conseil d'administration d’Aliniha International, a tenue à dispenser elle-même une formation à l’Association Aliniha Autogérée Heramakono, formation portant sur le crédit solidaire, plus précisément sur les conditions à mettre en œuvre pour assurer sa réussite, diminuer le risque crédit.

A l’ordre du jour de la formation, 3 thèmes :
  • Gestion du temps
  • SEPO (Succès, Echec, Problème, Opportunité)
  • Connaissance de soi
Les formations continues en renforcement des capacités ont pour but d’amener les femmes bénéficiaires à plus d’autonomie et à plus de performance pour atteindre leurs objectifs dans un environnement exigeant, perpétuellement en évolution.

Le développement durable prend en compte trois composantes essentielles : le développement environnemental, social et économique. Le troisième point est essentiel car c’est lui qui assurera la pérennité du modèle. Sans rentabilité, les femmes qui sont avant tout des mères de famille avec des obligations abandonneront pour retourner a des activités parfois moins rentables, plus difficiles, aux conséquences sur l'environnement plus néfastes mais qu’elles connaissent et qu’elles maîtrisent, donc en lesquelles elles ont confiance.

C'est le rôle de Nébéday d’accompagner ses partenaires dans ce processus de pérennité, nous devons réussir à donner aux femmes confiance en elles. C'est le gage de leur réussite.

lundi 10 juin 2013

Inauguration de la case Aliniha

La journée mondiale de l’environnement s’est déroulée dans l’enthousiasme et la bonne humeur à Kotiary près de Tambacounda. Cette journée a été l’occasion d’inaugurer la case Aliniha de l’association de femmes Heramakono de Kotiary.



Pour l’évènement étaient présents Mme Anne Henricot, de la fondation Philipson, Ini Damien, Présidente d’Aliniha International, Alou Keita, Jean Goepp, Directeur de Nébéday, Mr le maire de Kotiary et les femmes de l’association Heramakono.

Anne Henricot de la Fondation Philipson

Ini Damien, Présidente d'Aliniha International

Jean Goepp, Directeur de Nébéday

Mr le Maire de Kotiary

Les remerciements et félicitations ont été distribués avec une générosité partagée entre chacunes des parties prenantes. Mais ce sont surtout les femmes qui ont longuement remerciées la Fondation Marie et Alain Philipson, pour son soutien technique et financier sans qui cette case n’aurait jamais vu le jour, mais aussi les animatrices d’Aliniha International qui les accompagnent au jour le jour dans la réussite de leurs projets ainsi que le maire pour sa présence au quotidien.

Ini Damien, la présidente d’Aliniha International, a conclu les discours en exhortant les femmes au travail : désormais elles ont l’espace, les outils et les compétences, il ne leur reste plus qu’à conjuguer l’ensemble pour le mettre à profit dans leur propre intérêt. Jean Goepp a insisté sur l’importance de la femme dans le processus de développement durable en Afrique de l’Ouest ; Les femmes doivent être les leaders de leur développement qu’il soit social, économique ou environnemental.

La journée s’est poursuivie par la visite des nouveaux locaux et une présentation des produits transformés par les membres de l’association. Puis les femmes ont présenté à leurs hôtes la technique de fabrication du charbon de paille qu’elles ont récemment appris. Pour finir chacun des invités a planté 2 arbres.

Découvrez en images les différentes étapes de fabrication du charbon de paille :







lundi 3 juin 2013

L’intérêt d'une pelle bien affutée

Prenons une image toute simple :

Vous voilà avec 50 arbres que vous devez mettre en terre, il vous faut donc creuser 50 trous. Plein d’énergie et confiant dans votre tâche, vous prenez votre pelle et vous attaquez : 10 trous le premier jour, 7 trous le deuxième, 4 le troisième et là vous déchantez sérieusement. A un tel rythme, vous ne mettrez jamais en terre vos 50 arbres. Surtout, vous allez vous ruiner le moral, abimer votre matériel et mettre en péril vos arbres.

Pourquoi ?

Parce qu’un travailleur ne sera jamais pleinement efficace s'il a sans cesse la tête immergée dans son travail et ce malgré toute la motivation qu’il y mettra. A un moment donné, il est bon de se poser, de souffler un peu et d’affuter sa pelle pour qu’elle ne perde pas de son efficacité.

Cette image s’applique en tout point aux travailleurs sociaux que nous sommes au sein de Nébéday. Et c’est donc pour lutter contre ce potentiel manque d’efficience que le conseil d’administration de Nébéday veille à ce que l’ensemble des agents de terrains bénéficie de compléments de formation et de sessions de concertation entre les équipes. Mais après, il ne faut pas basculer dans la tendance inverse et passer son temps en causeries ou en formations, en oubliant le sens premier de notre mission : le terrain au quotidien face à la réalité.

Il y a très peu de bureaucrates au sein de Nébéday, nous sommes tous des gens de terrain. Mais cela n’empêche pas que nous devons être capables de rédiger des rapports, de communiquer les uns avec les autres, de maîtriser les outils informatiques, d’organiser nos informations... Ce travail dans l’ombre est indispensable.

C’est dans ce contexte que tout le staff de Nébéday, réuni à Sokone pour l’occasion, a reçu pour la deuxième fois la visite de Vincent Dawans de Virtue Venture financé par la fondation Marie et Alain Philippson. Le partenariat avec Virtue Ventures vise à inscrire l’association Nébéday dans un processus de planning stratégique afin de professionnaliser notre structure dans son ensemble. Ce travail de renforcement stratégique rentre dans le cadre de la volonté de Nébéday de se renforcer d'un point de vue institutionnel et a pu se faire grâce à l'appui de Aliniha International à ses membres fondateurs

A l’ordre du jour :
  • Définition des grandes lignes pour les mois à venir
  • Réorganisation des équipes en insistant sur les échanges nécessaires entre les équipes de Tambacounda, Dakar et du Saloum
  • Début d’élaboration des plans d’affaire concernant le charbon de paille, les périmètres agro-forestiers et la coopérative de Sangako
Une partie des équipe de Tamba, Saloum et Dakar, on dirait pas mais ça travaillait dur!


Ce séminaire fut riche en échanges et c’est donc bien reboostés que nous sommes repartis à nos activités sur le terrain : à la grande réunion du CA d’Aliniha international pour certains, aux préparatifs d’une visite d’échange aux résultats prometteurs entre la forêt de Sangako et la forêt classée de Sambandé pour d’autres, au déménagement de nos bureaux de Sokone vers Toubacouta, à la mobilisation des femmes de la zone de Sangako pour la création de leur association et bien d’autres choses encore !

lundi 27 mai 2013

Solutions pour un maraichage en zone sahélienne

Cultiver en zone sahélienne en dehors de la saison de pluies n’est pas une mince affaire, mais c’est une activité indispensable pour les femmes. Elles en tirent deux bénéfices directs :
  • Une alimentation plus variée, car les légumes sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
  • Une activité économique d’appoint, pour pourvoir aux besoins essentiels de la famille. Et aujourd’hui au Sénégal l’offre de légumes sur les marchés est encore largement inférieure à la demande.
Après un état de lieux nous pouvons citer les principaux obstacles que rencontrent les femmes :
  • L’accès à la terre
  • L’approvisionnement en eau, il n’est pas rare de creuser jusqu’à plus de 35 m pour trouver de l’eau dans la région de Tambacounda.
  • L’avidité du bétail, surtout en saison sèche, rien ne les arrêtent
  • L’infestation par les parasites et les insectes ; L’analphabétisme est grand chez les femmes, l’utilisation de pesticides chimiques est d’autant plus dangereux.
  • L’achat de semence de qualité
  • L’érosion
  • L’implacabilité du soleil
Nébéday et le groupement de femmes Heramakono de Kotiary se sont concertés pour faire cet état des lieux et trouver ensemble des solutions à ces problèmes rédhibitoires.

regroupement des femmes de l'association Aliniha Heramakono

Nébéday a détaillé le concept de périmètre agroforestier qui a vocation à couvrir une grosse partie des besoins en ressources végétales des familles. Au sein de ces périmètres on trouvera des activités de maraîchage, un verger, des haies vives constituées de plantes à fortes valeurs commerciales, de bois pour les besoins de charbon, de plantes médicinales et d’espaces plus sauvages où les femmes pratiqueront la méthode de la régénération naturelle assistée.

Des activités polyvalentes sont la garantie d’une présence plus constante et donc d’un meilleur suivi, indispensable pour un résultat de qualité.

A l’heure actuelle, le groupement de femmes Heramakono pratique le maraîchage sur le terrain de la case Aliniha jusqu’à ce qu’elles obtiennent un terrain plus conséquent à Kotiary où elles pourront appliquer à grande échelle le concept de périmètre agro forestier.

C’est dans cette optique que les agents de Nébéday ont transféré aux femmes des méthodes de maraîchage améliorées et adaptées à la rudesse de notre climat (en ce moment, Tambacounda c’est 45°, le sable vous brule les pieds et l’air assèche tout ce qu’il touche, …).

Parmi ces méthodes on retrouvera :
  • La culture associée du moringa oleifera. Ces racines profondes n’entrent pas en concurrence avec les légumes et son feuillage offre une ombre légère aux jeunes pousses fragiles et participent à limiter l’évaporation. Le moringa est planté autour des planches et de la parcelle.
  • La culture du vétiver dont les très longues racines forment un mur souterrain qui retiendra l’eau. Le vétiver est placé comme le moringa, autour des parcelles et autour des planches mais on veillera surtout a en placer tout autour des puits et points d’eau naturels. On n’associera pas le moringa et le vétiver dont les racines se feront concurrence.
  • La culture en butte ; Celle-ci consiste à creuser une fosse d’1 m 20 de large et de la longueur voulue sur une profondeur de 35 cm. Cette fosse sera comblée de bois, de fumier et de paille. On y ajoutera sur l’avant dernière couche d’autres fertilisants que l’on a sous la main comme des feuilles de neem, de la poudre d’os, du poussier de charbon,… On recouvre l’ensemble de la terre évacuée. Cette combinaison permet d’enrichir le sol et de limiter l’arrosage car l’eau sera mieux retenue par le bois en décomposition qui petit à petit se transformera en compost. De telle planches peuvent durer plus de dix ans !
  • La fabrication de compost fait d’un mélange de paille et de fumier
  • La technique des zaï. Les plants sont enterrés dans de large et profond trou, préalablement comblé de paille et de bois. Une fois le plant mis en terre et recouvert, la base du trou sera inférieure au niveau du sol et l’excédent de terre formera une diguette afin de limiter le ruissellement des eaux de pluies et le gaspillage des eaux d’arrosage.
  • La maîtrise des pesticides naturels tel que le neem, dont les feuilles font un excellent fertilisant, leur macération offre un purin efficace contre bon nombre de ravageurs. Les graines donnent une huile au spectre d’action encore plus puissant que les feuilles. Les feuilles seront utilisées comme préventif et l’huile comme curatif. L’huile a aussi un gros potentiel économique sur le marché.


Sous réserve que les femmes soient organisées en GIE, qu’elles aient réfléchi à la pérennisation du système, qu’elles aient mis en place un plan d’amortissement et qu’elles continuent à suivre les formations que dispensent les animatrices, Nébéday les aidera à financer le gros œuvre ainsi que le petit matériel indispensable telle que les bottes, les arrosoirs et les semences de qualité jusqu’à ce qu’elles arrivent à mettre au point les leurs.

dimanche 26 mai 2013

A ma mère

Beaucoup de travail mais toujours un sourire


Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi.
Ô Daman, Ô ma mère,
toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui, la première, m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi...

Ô toi Daman, Ô ma mère,
Toi qui essuyais mes larmes,
Toi qui me réjouissais le cœur, toi qui, patiemment, supportais mes caprices,
Comme j’aimerais encore être près de toi, être enfant près de toi !

Femme simple, femme de la résignation,
Ô toi ma mère, je pense à toi
Ô Daman, Daman de la grande famille des forgerons,
Ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m’accompagne,
Ô Daman, ma mère,
Comme j’aimerais encore être dans ta chaleur,
Etre enfant près de toi. ...

Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère,
Merci pour tout ce que tu fis pour moi,
Ton fils si loin, si loin, si près de toi !

Femme des champs, des rivières,
femme du grand fleuve,
Ô toi, ma mère, je pense à toi...

Extrait de "L’enfant noir" de Laye Camara.

A nos mamans, pour qui Nébéday oeuvre au quotidien et qui sans elles, sans leur confiance et leur volonté,  n'avancerait pas...

jeudi 23 mai 2013

Expo vente au club international féminin de Dakar


Le Club International Féminin de Dakar organise, le weekend du 31 Mai et du 1er Juin, une expo-vente au profit d’œuvres sociales essentiellement tournées vers l'enfance et les femmes dans la santé et l'éducation.

L'objectif de l'association est de faciliter et de promouvoir les contacts sociaux et culturels entre ses membres et de réunir des fonds destinés à des œuvres caritatives, et de santé publique et à toutes autres œuvres sociales.

A titre d'exemple l'expo vente du mois de décembre a rapporté un bénéfice d'un montant de 3.000.000 FCfa.

Plusieurs dons, répartis de la manière suivante, ont été faits depuis le mois d’octobre :
  • Mammographie offerte à 50 femmes de milieu défavorisé d’un montant de 750.000 FCfa.
  • Opération et soins d’une dame dépistée positive lors de la mammographie : 200.000 FCfa.
  • Centre Saint-Martin de Rebeuss : 5.000.000. FCfa en achat de médicaments à répartir dans les centres de santé de Dakar et dans les régions (surtout en zone rurale).
  • Pouponnière de Mbour : don de lait et de vêtements d’enfants d’un montant de 571.611 FCfa.
  • APHAD (Association Africaine des Personnes Handicapées pour le Développement): 1.512.000 FCfa pour l’achat de machines en cordonnerie.
  • CRETF (Centre Régional d’Enseignement Technique Féminin de Dakar) : 425.000 FCfa pour l’achat de 2 cuisinières à gaz et d’une surfileuse.
  • Centre de santé de Ngor : achat de médicaments et de matériel d’un montant de 247.181 FCfa
  • Keur Euleuk : Réparation du toit du centre pour 1.200.000 FCfa.
Nébéday tiendra un stand à l'expo vente, vous pourrez retrouver les bonbons de bouye fabriqués par les femmes de la forêt de Sangako ainsi que le reste de leur gamme de produits :
  • Le café de graines de baobab
  • La poudre de baobab
  • La poudre de Nébéday, quelques recettes à base de nébéday par ici
  • Les confitures : bouye et anacardier
  • Le savon noir
  • Les pâtes de fruits à la pomme cajou
Nous espèrons vous voir nombreux à ce rendez vous, bon weekend à tous!

lundi 13 mai 2013

Cure de baobab pour se préparer à l'hivernage

Autant l’hivernage est une bénédiction pour le pays, autant il amène son lot de désagréments.

Ces temps-ci, le ciel se couvre de plus en plus, on aperçoit les paysans dans leurs champs qui préparent la terre à recevoir les semences. Nébéday et les groupements de femmes travaillent durement sur la réussite des pépinières. Tout doit être prêt pour les pluies qui sont imminentes.

L’enthousiasme est palpable.

Mais si les pluies sont bénéfiques à la terre, elles sont un peu plus rudes envers l’homme. L’hivernage ce sont aussi des moustiques en pagaille, des sources d’eau parfois insalubres, les déchets porteurs de nombreuses contaminations, les petits bobos qui prennent des proportions ahurissantes à cause de l’humidité de l’air,… Les mamans le savent et veillent anxieusement sur leurs jeunes enfants.

Le problème au Sénégal n’est pas tant la sous-nutrition que la malnutrition. Les enfants, vieillards, femmes enceintes sont carencés en vitamines et c’est cette carence qui les rend vulnérables devant la maladie. Et ce sont bien souvent l’analphabétisation et le manque d’accès à la connaissance qui est la cause de cette malnutrition.

Si l’ensemble de nos concitoyens avait conscience de la valeur nutritive de nos ressources naturelles, les importateurs de vitamines en gélules pourraient mettre la clé sous la porte !


Saviez-vous que le pain de singe contient 10 fois plus de vitamines C qu’une orange et plus de calcium que le lait ? Bon à savoir quand on connait le prix des oranges d’importation et la qualité du lait en poudre (lui aussi d’importation). Mais l'attrait principal du pain de singe en cette saison est sa richesse en prébiotiques qui ont le pouvoir de stimuler la croissance des bactéries nécessaires à notre organisme. Ces prébiotiques bonifient l’environnement interne de l’intestin et permettent au probiotique d’agir dans des conditions optimales. Les pro et pré biotiques sont des micro-organismes vivants qui ont un effet bénéfique sur l’individu en stimulant  la croissance et l’activité d’une bonne flore microbienne, ce qui améliore l'équilibre intestinal et stimule le système immunitaire.

Pour résumer, un ventre bien nourri, c’est un corps sain et une tête bien faite. Tout ce dont ont besoin nos enfants.

Pour joindre l’utile à l’agréable, les femmes de la forêt de Sangako ont mis au point une recette de friandises au pain de singe. Elles sont très peu sucrées et se conservent très longtemps. Ainsi, les enfants peuvent manger en quantité du pain de singe bien après la fin de la saison au moment de l’hivernage, là où ils en ont le plus besoin.

Si vous tenez une boutique sur Dakar ou ailleurs, n’hésitez pas à en passer commande aux femmes par l’intermédiaire des contacts sur ce site. Mais hâtez-vous, les stocks ne sont pas inépuisables.

Pour ceux qui ont d’autres recettes à base de pain de singe n’hésitez pas, à nous les faire partager.



lundi 6 mai 2013

Le charbon de paille, c'est pas du vent


Le charbon de paille et l'association Nébéday sont à l'honneur sur Radio France International ce dimanche 5 mai : un reportage de Bineta Diagne dans l'émission C'est pas du vent présente le projet charbon de paille, projet Nébéday supporté par l'Agence Wallonne de l'Air et du Climat (AWAC) et le Fond Français pour l'Environnement Mondial (FFEM).

Ce sont à terme 2 700 tonnes de charbon de paille que nous ambitionnons de produire par an en rythme de croisière.

Pour écouter le reportage, cliquer sur le lien suivant ou utiliser le gadget ci-dessous.





C'est pas du vent - 05/05/2013 - 1ère partie
(19:31)






Afroeats, festival international des produits locaux et de la cuisine africaine

Nébéday et les femmes de la forêt de Sangako ont exposé leur produits au Festival international des produits locaux et de la cuisine africaine (Afroeats 2013, du 30 avril au 5 mai) qui s'est tenu dans les jardins du Grand Théâtre de Dakar.


The National Academies Press a révélé la formidable biodiversité de l’Afrique en identifiant prés de 2 000 céréales, légumes ou fruits, issus de son sol. Ces produits nutritifs et résistants pour la plupart et aujourd’hui sous-exploités, élargiront et sécuriseront demain l’approvisionnement alimentaire en Afrique. Ils constituent un marché prometteur et joueront un rôle crucial dans la crise alimentaire et face à l’imminente crise de l’eau liée au réchauffement planétaire.

La nécessaire réappropriation du patrimoine africain passera par une formulation et transmission de ce savoir aux populations locales, un développement des pratiques agricoles ainsi qu’une sensibilisation du monde aux qualités gustatives et nourricières des produits africains.

L’art et le tourisme culinaire font aujourd’hui recette dans le monde entier et donnent la mesure de l’intérêt croissant des consommateurs en quête de nouvelles expériences et saveurs. La démultiplication des festivals de cuisine dans le monde en est la preuve.

La création d’une manifestation culinaire majeure en Afrique permettra d’exposer la richesse locale, participera à l’enseignement des familles, comme elle stimulera le développement et l’inventivité des producteurs locaux et des créateurs de la cuisine africaine. Vecteur de croissance, elle constituera un levier puissant pour le développement de nouvelles pratiques. Enfin, elle fera la fierté de tout un peuple.

Nous avons eu l'honneur de recevoir sur notre stand la visite du Premier Ministre du Sénégal Mr Abdou MBAYE qui s'est montré très intéressé par le Moringa (l'arbre appelé Nébéday au Sénégal) et ses nombreuses propriétés. Il nous a posé beaucoup de question sur les produits issus de la pulpe de Baobab (l'arbre appelé Gouye au Sénégal) et à particulièrement apprécié la saveur de la confiture de pain de singe.

Mr le Premier Ministre Abdou Mbaye, très intéressé par  la confiture de  pain de singe


mercredi 1 mai 2013

Plante la vie

L'hivernage approche à grand pas, nous sommes en plein dans la préparation des pépinières des arbres qui seront plantés dans moins de trois mois.

Vous pouvez vous aussi semer vos arbres au Sénégal; Ces arbres, des moringas, seront plantés au sein des périmètres agro-forestiers gérés par des groupements féminins. Ces arbres offriront un complément alimentaire de grande qualité aux femmes et à leurs familles ainsi qu'un revenu supplémentaire grâce à la vente de ces feuilles sur le marché. Rejoignez nous sans hésiter sur https://plantelavie.appspot.com/.

jeudi 25 avril 2013

Voyage gastronomique au Clos Normand à Dakar

Dans le but de poursuivre son aide directe à l’enfant et à la femme démunis, le G1000 organise son traditionnel voyage gastronomique et à la découverte de belles créations artisanales. Pour l’édition 2013, ladite association a retenu ces 27 et 28 avril, au Clos Normand, pour faire la promotion des femmes génératrices de fonds, mais également, de collecter de l’argent pour aider.


Le G1000, une association sénégalaise à vocation humanitaire, est un groupe d’amitié soucieuse de vivre, culturellement, l’enracinement-ouverture. Ces 27 et 28 avril, le groupe organisera son traditionnel voyage gastronomique et à la découverte de belles créations artisanales, avec pour objectif, selon Mme Ndong Oulimata Dia, sa présidente, de faire la promotion des femmes génératrices de fonds. Mieux, ces journées seront également une opportunité de collecter de l’argent destiné à l’aide à l’enfant et à la femme démunis.

Aussi, dira Oulimata Dia, les cotisations des membres, entre autres, M. Mbagnick Diop, président du mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) et du groupe Promo Consulting, le G1000 vient en appoint aux structures reconnues pour leur travail en direction des femmes et des enfants issus de milieux particulièrement démunis.

Revenant sur leur choix de la gastronomie, la présidente du G1000 précisera qu’en dehors de la découverte culturelle, la gastronomie est l’activité qui génère le plus d’argent ce, grâce aux 15 plats de distingués pays, notamment, le Sénégal, le Brésil, le Maroc, l’Allemagne, l’Ethiopie, la France, entre autres. Depuis sa création, en 1991, le G1000 a pu mobiliser plus de soixante trois millions de francs CFA pour un soutien financier et matériel régulier ou ponctuel destiné au centre de réhabilitation nutritionnelle de l’institut de pédiatrie sociale de Pikine, au Camp pénal de liberté 6, aux enfants hémophiles, pour n’en citer que ceux-là. Cette organisation a également réhabilité l’école primaire de Baback à Thiès et la Pouponnière des sœurs franciscaines de Ouakam, en plus de bourses d’études octroyées à de brillantes élèves du lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar.

Première récolte de miel à Firdaossi

Voilà 3 mois que 15 femmes de Firdaossi ont reçu leur première formation sur l'apiculture. Elles ont pu construire elles-mêmes, accompagnées des formateurs de Nébéday, 2 ruches Vautier plus quelques ruchettes de captures.

Ces femmes ont eu le plaisir de faire leur première récolte la semaine dernière. Sur les deux ruches, seule une a été colonisée, mais les abeilles ont pu produire tout de même sur une ruche presque 6 kg de miel. Un beau miel clair à la saveur très douce.

Motivées par cette première récolte, elles se sont lancées dans la fabrication de 3 ruches Vautier supplémentaires. Puis, accompagnées par les agents de Nébéday, elles ont participé aux transferts des abeilles de la ruchette à la ruche qui n'avait pas encore été colonisée.



Ces femmes, qui ne connaissaient rien à l’apiculture il y a quelques mois, deviennent de plus en plus autonomes. Il faut dire que la collecte de miel est une activité très rentable pour les apiculteurs : un litre de miel se vend au minimum 4000 FCFA.

Vous pourrez retrouver ce miel ainsi que le reste des produits élaborés par les femmes de la forêt de Sangako ce weekend du 27 et 28 avril au Clos Normand à Dakar de 10h à 19h.

Pour plus d’informations, merci de téléphoner au 33 825 91 03.

mardi 16 avril 2013

Le charbon de paille se démocratise


Le rendez vous donné lors du cross de la forêt de Sangako a permis de donner beaucoup d'écho à la technique de fabrication de charbon de paille. Le quotidien national Le Soleil, dans son édition du 12 avril, lui a consacré cet article et deux reportages ont été diffusés à la télévision.

Souhaitons que cette médiatisation nationale se poursuivent pour donner au charbon de paille l'audience dont il a besoin pour se populariser.

lundi 15 avril 2013

Résultats des courses du cross de Sangako

Course 21 km hommes

PlaceDossardTempsCourreur 
1er2711h18mn54sDjiby SOWDakar - Caïmans
2e2131h40mn04sMichel DELANNENiger - Lycée Mermoz
3e2041h42mn24sbabacar SOWSaloum - Toubacouta

Course 21 km femmes

PlaceDossardTempsCourreur 
1er2621h47mn25sIsabelle THERONDakar - Caïmans
2e2721h51mn08sSandra JOHANSSON
3e261 et 254
ex aequo
1h54mn06sElise KANDJI
Stéphanie LOYE

Course 10 km hommes

PlaceDossardTempsCourreur 
1er19237mn50sAbdou SONKOSaloum - Missirah
2e13438mn12sAblaye THIORSaloum - Bamako
3e17538mn29sOumar DIOUFSaloum - Sandikoly

Course 10 km femmes

PlaceDossardTempsCourreur 
1er2046mn00sFrédérique LEYDIERDakar - Caïmans
2e0548mn17sLaura SEIDE
3e1051mn33sIsabelle AGUILERA








Les vainqueurs du 10 km

Remise des prix aux gagnantes du semi marathon

Remise des prix aux vainqueurs du semi-marathon

Le grand gagnant, Djibril Sow