jeudi 15 novembre 2012

Radio Niombato


Une bonne communication sociale est la garantie d'un projet réussi et dans ce domaine la radio communautaire détient un immense potentiel.

Grace à la radio communautaire, le message n'est plus vertical mais réellement horizontal avec une participation de tous les acteurs du projet. Les émissions radio participatives permettent de consolider efficacement les actions de terrain.

L'analphabétisme est grand en zone rurale, surtout chez les femmes, mais il ne doit pas être un frein à l'information et à la participation des villageois à la gestion de leur terroir et pour notre cas à celui de la forêt de Sangako. D'autant plus dans une société à tradition orale comme la nôtre.

l'animateur de radio Niombato au travail
10 émissions ont déjà été diffusées sur les ondes de la radio communautaire du Niombato basée à Soucouta. Tout le Niombato a pu écouter les femmes de Sandicoly raconter leur initiation à l'apiculture ou celles de Batamar vanter les mérites de leur café de graines de baobab. Les émissions ont aussi grandement aidé à mobiliser les milliers de villageois qui ont contribué à la campagne de reboisement durant l'hivernage où tout de même 5000 arbres ont été plantés dans la forêt classée de Sangako.

La radio bénéficie d'un important potentiel d'influence dans sa zone. Nébéday espère mettre à contribution une fois de plus tout ce potentiel pour mobiliser les villages environnants la forêt dans la lutte contre les feux de brousse. La saison des pluies est terminée depuis quelques semaines et la paille sèche sur pied à toute vitesse. Dans quelques semaines n'importe quelle petite étincelle pourra transformer la forêt en véritable brasier et réduire à néant tous les efforts de reboisement fait durant l'hivernage.

Espérons que radio Niombato réussira à nouveau le challenge qui fait sa raison d'être : mobiliser les villageois et les rendre conscient de leur impact et de leur capacité à se mobiliser positivement pour leur terroir.

Moussa Mané, responsable de la radio de Soucouta et son animateur devant leurs locaux

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