mercredi 11 décembre 2013

Exploitation et transformation durable du pain de singe


La saison du Pain de singe approche. De janvier à octobre, cette pulpe de Baobab (localement appelée "Bouye") sera mure et pourra être cueillie.

A Tambacounda, dans le sud-est du Sénégal, les femmes de l'Association Aliniha Autogérée de Heramakono ont la chance de trouver autour de leur village, Kothiary, du Pain de singe en grande quantité. Ce pain de singe possède de grandes qualités gustatives et est d’une texture attrayante.

Tous les membres de l'Association Aliniha Autogérée de Heramakono pratiquent, traditionnellement la transformation de la pulpe de Baobab en poudre depuis de nombreuses années. Elles ont suivi différentes formations qui leur permettent aujourd’hui d’avoir une poudre sans impuretés, sans grumeaux et transformée dans des conditions d’hygiène satisfaisante.

Triage et tamisage du pain de singe

Cette année, ces femmes de Kothiary ont décidé de s’engager collectivement et de manière plus organisée dans la transformation du Pain de singe. Elles vont mettre en place et équiper un lieu commun de transformation qui permettra de mutualiser le matériel et le local pour augmenter la quantité de poudre produite et améliorer la qualité obtenue. L’activité se déroulera dans leur Case Aliniha.

Ce système de transformation et la commercialisation sera entièrement géré par les femmes. En menant cette activité économiquement rentable, l'Association Aliniha Autogérée de Heramakono s’engage à choisir des pulpes matures, prélevées de manière raisonnable et directement achetées auprès des producteurs locaux.

La poudre de Pain de singe est utilisée en cosmétique, en préparation culinaire et dans la pharmacopée.