C'est le nombre d'anacardiers que Nébéday, accompagné des villageois de la périphérie de la forêt classée de Sangako, a planté depuis le début de l'hivernage.
Des centaines de villageois, hommes, femmes et enfants, se sont mobilisés bénévolement tous les jours depuis deux mois pour atteindre ce chiffre. Et la saison n'est pas encore finie. On peut espérer planter encore un petit millier d'anacardiers ainsi qu'une centaine d'autres espèces d'arbres.
S'il ne suffisait que de planter, le travail irait beaucoup plus vite, mais chaque arbre doit avoir une protection solide et c'est ce travail qui est le plus fastidieux.
Sans la mise en place de protections, les singes arracheront les jeunes plants pour en manger les racines. Et les survivants seront dévorés à la saison sèche par le bétail (surtout par les chèvres).
Donc chaque plant d'anacardier est entouré de 4 branches, à hauteur d'homme, de préférence du neem (azaradichta indica), qui est une espèce étrangere et invasive. L'ensemble est entouré de deux tours de filet de pêche et solidement maintenu pour résister le plus longtemps possible aux assauts répétés de nos indésirables gloutons.
Protection d'un jeune plant d'anacardier |
Pourquoi l'anacardier ?
L'anacardier est notre priorité cette année car ces arbres, plantés en quinconce, constituent des pare-feux efficaces et protègent toute la forêt des futurs feux de brousse.
Aujourd'hui, les arbres sont encore petits et demandent beaucoup d'entretien. Ils ne pourront remplir leur rôle de pare-feux que d'ici trois ans. D'ici là, la paille aux abords des plantations devra être systématiquement fauchée pour limiter les incendies.
Cette paille servira alors à la fabrication de charbon grâce à un procédé simple et efficace élaboré par Nébéday. A cet effet, deux premières unités de charbon de paille vont voir le jour dans la zone à la fin de l'hivernage.
Pour plus de photos sur cette opération : Reboisement et protection d'anacardiers
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