lundi 25 mars 2013

Nouveau feu de brousse dans la forêt de Sangako

Nébéday Saloum a dû à nouveau intervenir dans la forêt de Sangako pour tenter d’éteindre un feu de brousse de grande ampleur. La mobilisation a été plus forte cette fois ci et le feu a pu être maîtrisé. Mais les dégâts restent tout de même très importants



Les chemins font office de pare-feux. Mais parfois en cas de grand vents les flammes passe quand même par dessus.



Les moyens sont sommaires. On utilise les branches de neem ( heureusement en abondance) pour fouetter les flammes et tenter de les étouffer



Les jeunes villageois se sont mobilisés mais les effectifs restent encore faibles pour lutter efficacement. Ce jour là quelques volontaires français nous ont bien aidé, notamment grâce  à leur camion pour transporter rapidement le matériel et les villageois croisés aux bords des routes pour renforcer les lignes de défense devant les flammes



Les quelques bidons que nous avions paraissent bien ridicules devant la hauteur des flammes. Il y a bien un camion citerne à la communauté rurale de Toubacouta mais il est en panne et la réparation est très coûteuse.

A cause des moyens limités, la puissance du brasier nous force a rester spectateurs...

Le feu aura finalement été maîtrisé dans la soirée. Nous nous serons battu pendant 9h contre cet immense brasier. Les dégâts sont assez considérable sur la face Ouest de la forêt mais nous aurons au moins réussi à protéger toute la partie Est.

mercredi 13 mars 2013

Journée internationale de la femme

A l'occasion de la journée de la femmes du 8 mars le bureau Nébéday de Tambacounda a réuni l'ensemble de femmes membres des Associations Aliniha Autogérées.

Ces trois associations qui sont BENKADI de Camp Navétanes, AND LIGGUEY de Pont et KHERAMAKONO de Kothiary sont regroupées au sein de l’inter-association JEKA BARA.

Elles ont célébré cette journée à travers des actions de set-setal et de reboisement d’arbres fruitiers dans la case des tout petits de Camp Navetanes, en face des locaux de Nebeday, cela afin d’améliorer le cadre de vie des enfants.

Les femmes ont profité de cette journée pour animer des causeries sur des thématiques telles que « la parité et l’implication des femmes dans les instances de décisions » de manière à contribuer à l’épanouissement de la femme ainsi que « le gaspillage des femmes dans les cérémonies » pour inviter les femmes à être plus responsables.

En période de crise économique, social et écologique, Aliniha offre la possibilité aux femmes de travailler ensemble à la construction d'une société plus idéale qui placerait la Femme au coeur du changement.

Aliniha représente la naissance d'un espoir pour le développement durable en Afrique.

Aujourd'hui l'initiative Aliniha s'internationalise, espérons lui l'écho qu'elle mérite.

Set-setal dans les rues de Tambacounda

Causerie sur l'émancipation des femmes
Plantation d'arbres dans la case des tout petits



Photo de groupe de l’inter-association  JEKA BARA

lundi 11 mars 2013

Aliniha dans la revue FACTS


FACTS, Field ACTions Science reports, est une revue dédiée à la recherche sur les différents domaines du développement.

Le septième volume de cette revue en anglais comporte un article de Jean Goepp sur l'initiative Aliniha : les femmes leader au coeur du développement durable en Afrique de l'Ouest (Aliniha: women leaders at the heart of sustainable development in west Africa).

L'occasion pour les plus anglophones d'entre vous de découvrir la méthodologie Aliniha, les résultats des actions mises en œuvre et les retours d'expérience.


lundi 4 mars 2013

Cross de la forêt de Sangako


Nébéday vous donne rendez-vous le 30 mars à Toubacouta à l’occasion d’un semi-marathon dans la forêt de Sangako.

Ce cross se veut avant tout un moment de rencontre entre les citadins de Dakar et les villageois du Niombato.

Les sportifs les plus chevronnés participeront au semi-marathon de 21 km qui sillonnera la forêt de Sangako. Mais chacun pourra participer car est aussi organisée une course ainsi qu'une randonnée pédestre de 10 km et pour les enfants une course de 2 km.

Les paysages alterneront : vue sur les mangroves, paysages de brousse, forêt de caïlcedrat… C’est une belle occasion de découvrir la faune et la flore si généreuse du Siné Saloum.

mardi 26 février 2013

Teambuilding à l'accrobaobab

Les équipes de Nébéday ont exceptionnellement quitté leur terrain la semaine dernière pour se retrouver à l’occasion d’un séminaire dans un lieu plutôt insolite : l’acrobaobab !

Aujourd’hui Nébéday est installé dans trois zones du Sénégal. Le premier bureau se trouve sur Tambacounda, une équipe de 9 personnes y travaille. Ses activités principales s'orientent autour de l'initiative Aliniha. Le deuxième bureau composé de 8 salariés s’est installé courant avril 2012 à Sokone dans le Sine Saloum.  Le troisième  bureau se situe à Dakar et a avant tout une vocation logistique et administrative, « 2 personnes et demie » y travaillent, Jean Goepp, notre directeur, étant plus souvent entre les 3 bureaux quand il n’est pas au Burkina ou au Mali avec nos partenaires Aliniha.

Voilà donc maintenant deux ans que Nébéday a vu le jour, les équipes ont grandi, les projets ont évolué, de nouvelles initiatives de grande importance débutent comme celle par exemple du charbon de paille.

Une telle rencontre était donc l’occasion de consolider les liens qui nous unissent les uns les autres, d’apprendre à mieux se connaitre et à mieux communiquer. Une bonne communication est primordiale pour la réussite de nos activités. Réussir à transmettre plus efficacement les savoirs et les expériences des uns et des autres va pouvoir aider le groupe à atteindre ses objectifs, à finaliser ses initiatives pour quelles soit à terme efficaces et autonomes.

Au terme de plusieurs mois de recherche et de développement sur l’élaboration d’un charbon de paille de qualité nous avons enfin conclu un partenariat avec un bailleur qui  va nous permettre de mettre sur pied une filière économique stable, viable et durable. La semaine a donc débuté par une initiation collective à la fabrication de charbon de paille. La méthode a été conçue pour que le travail soit aisé, le matériel solide et peu encombrant. Le travail peut sans problème être réalisé par des groupes de femmes. S’en est suivi plusieurs séance de brainstorming qui nous ont permis de projeter un calendrier de travail pour les mois à venir.

Mais nous ne sommes pas venus faire un séminaire à l’acrobaobab uniquement pour faire travailler nos neurones. Pour cela nos bureaux auraient suffi. Nos corps et nos émotions ont eux aussi été mis à rude épreuve ! L’objectif de se séminaire était avant tout de nous aider a resserrer nos liens, de renforcer la cohésion de l’équipe, de recréer de la confiance, de l’émulation collective, tout cela en s’amusant, bien que par moment certains d’entre nous ne rigolaient pas beaucoup… Nous sommes plus habitués à voir les singes en haut des baobabs qu’à y aller nous-même !

Le plus important c’était de s’imprégner du principe selon lequel tout seul on va plus vite mais qu'ensemble on va plus loin.

Petit retour en images :
Le cadre à lui seul valait le voyage, le site se trouve au sein d'une immense forêt de baobabs, à Ngekokh

L'initiation au charbon de paille débute par la pyrolyse

S'ensuit le refroidissement

et le mélange
et on finit par  le pressage

On poursuit avec un peu de concentration pour le brainstorming afin de mettre sur pied le calendrier de travail autour du charbon de paille

Place à la décontraction, mais bon on reste un peu sérieux quand même, escalader des baobabs à plus de 15 m de haut n'est pas dénué de dangers


Portraits d'équipe


Il y a les têtes brûlées, qui foncent sans hésiter

Les courageuses, qui doutent mais qui tracent

Les guerriers, pas de problème, j'arrive!
Les zouaves, qui aidaient les crispés

Les braves, mais un peu crispée quand même...

Les décontractées, qui gardent le sourire même à 15m de haut
D'autres mi-homme mi-singe...

L'équipe de Nébéday au complet

Cette semaine fut riche en tout genre, des idées pertinentes sont sorties, des liens ont été consolidés et des émotions fortes ont été vécues. Espérons que nous recommencerons l'année prochaine !

Un grand merci à toute l'équipe d'accrobaobab pour leur accueil et leur professionnalisme. N'hésitez pas à y faire un tour. Vous les trouverez à une petite heure de Dakar, en face de la réserve de Bandia.

Visitez le site de l'accrobaobab

jeudi 14 février 2013

Feux de brousse et conséquences

La lutte contre les feux de brousse est actuellement au centre des préoccupations des équipes de Nébéday sur le terrain.

Le travail a commencé par une tournée de cinéma-débat dans 15 villages. S'en sont suivies plusieurs campagnes de fauchage de la paille à l'intérieur de couloirs pare-feux ; Là où l'on avait précédemment planté 5 000 anacardiers.

La création de ces couloirs pare-feux est un travail de longue haleine, qui nécessite la présence d'un maximum de monde. Certains villages, surtout ceux qui restent très dépendant de la forêt, se sont fortement mobilisés. On a pu voir réunis femmes, enfants et vieillards aux cotés des hommes pour faucher et ratisser toute cette paille extrêmement inflammable. Nous fumes émus de voir cette forte mobilisation autour de la forêt ; D’autant plus que ces journées furent aussi l’occasion de réunir des villages voisins, de densifier les liens qui les unissent. Nous observons avec joie que ce projet de protection et de gestion communautaire de la forêt de Sangako devient une réalité que les villageois ont adoptée.

Même les enfants ont participé !
Faucher la paille sous un tel soleil demande beaucoup de motivation
On déplore tout de même l'absence de certains villageois, notamment ceux de Toubacouta. L’activité économique étant fortement lié au tourisme, les jeunes se sentent moins concernés par la préservation de la forêt ; Pourtant les touristes apprécient de venir ici car ils y trouver une nature encore préservée. C'est aussi pour cette nature encore généreuse que la zone environnant la forêt de Sangako (au sein même de la forêt la chasse est interdite) est très appréciée par les chasseurs. Ils y chassent principalement le phacochère. C’est une activité très lucrative pour les campements qui s’y adonnent.

Malheureusement notre enthousiasme a été soufflé en plein vol par le déclenchement de feux de brousse. Le premier a débuté le 16 janvier à l’heure du déjeuner. Hasard de calendrier ou non ce fut tout de même 2 jours après l’ouverture de la chasse. Les animateurs de Nébéday ont tout de suite réagi pour tenter de l’éteindre. Une partie de l’équipe est partie avertir les villages environnants pour y mobiliser le maximum de monde, pendant que l’autre s’en est allée au front renforcer ceux qui s’y trouvaient déjà.


Éteindre un feu de brousse n’est pas un travail facile ni dénué de dangers. Les outils sont sommaires et peu nombreux. La plupart de ces pompiers amateurs n’ont que des branches de neem pour fouetter le feu. La méthode est tout de même efficace si la mobilisation est forte. Mais à l’inverse du fauchage de la paille dans les couloirs pare-feux où tous les villageois peuvent se rendre, il n’en est pas de même dans un feu de brousse où la chaleur et la fumée sont trop intenses. Dans un tel brasier, seuls les hommes les plus braves osent aller.

Ce n’est que vers 23 h que les derniers foyers ont été éteints et que les hommes sont rentrés exténués.

Cela s’est répété pendant 4 jours.

Aujourd’hui, le paysage est désolant : plusieurs jours après on entendait encore les arbres calcinés tomber à terre. Vaincus.

En quelques années ces feux peuvent profondément changer le paysage. Les arbres matures ne craignent pas trop ces feux qui sont aussi brusques que rapides. Les flammes avancent de plusieurs mètres en quelques secondes portées par le vent et nourries par la paille haute et sèche. Mais il n’en est pas de même pour les jeunes arbres, bien au contraire, presque aucun ne survit. Dans de telles conditions, imaginons la forêt dans 20 ans : plus de régénération naturelle, de vieux arbres sur le déclin, des sols de plus en plus dénudés, des hivernages qui lessivent la terre mise à nue,… L’issue est fatale.

Paysage désolant après le passage du feux

Disparition progressive du couvert végétal
Mais ce serait sans compter la conscientisation des villageois qui ne laisseront plus les feux réduire à néant leurs efforts de reboisement réalisés durant l’hivernage. Des villageois volontaires et impliqués dans la préservation de la forêt ont été nommés éco-gardes ; Il y en a entre 2 et 4 par villages. Ces hommes, plus ou moins jeunes, ont été très actifs ces dernières semaines dans l’organisation des pares-feux et dans l’extinction des feux de brousse ; C’est l’équipement qui leur fait encore défaut mais différentes solutions sont étudiées pour y remédier.

Après moult concertations entre les villages, les Eaux et Forêt et Nébéday un plan de gestion durable et raisonné de la forêt de Sangako est en train de voir le jour. On y décide de l’itinéraire des ruminants, des arbres autorisés à la coupe, de la date de récolte des fruits sauvages, de l’anticipation des feux de brousse, des campagnes de reboisement,…

Une meilleure gestion des ressources forestière signifie aussi qu’il pourra y avoir de nouvelles rentrées d’argent. Par exemple, il a été proposé et accepté qu’une partie des bénéfices engendrés par l’exploitation de la paille et par les activités menées par la future coopérative serve directement à la gestion de la forêt ; cet argent pourra rémunérer les éco-gardes, payer le matériel dont ils ont besoin et financer les campagnes de reboisement.

Alors, malgré les feux de ces derniers jours, les quelques semaines passées ont été très encourageantes. Elles nous ont montré que Nébéday a su gagner la confiance des villageois, la condition indispensable pour la pérennité du projet que nous portons tous ensemble.

Coucher de soleil et baobab en bord de mangrove

vendredi 4 janvier 2013

Rétrospective 2012 en 26 lettres



A comme ALINIHA, une coopération sud sud triangulaire qui conjugue l’environnement, le micro crédit et l’épanouissement social et qui s’appuie sur les associations féminines comme leader de leur propre avenir.

B comme BAOBAB, arbre dont les femmes peuvent tirer beaucoup de bienfaits et de bénéfices. Grâce au baobab, elles fabriquent du café, de la confiture, de la poudre aux propriétés nutritionnelles et médicinales exceptionnelles.

C comme CHARBON DE PAILLE, une alternative écologique à la consommation dévastatrice de charbon de bois et un moyen de lutte contre les feux de brousse.

D comme DEFORESTATION. La consommation des ménages s’appuie à 85 % sur le bois ; à ce rythme-là la forêt sénégalaise ne sera bientôt plus qu’un souvenir.

E comme EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT. Avec le programme Aflatoun, Nébéday forme les enseignants à de nouvelles pédagogies qui conscientisent les enfants sur leurs capacités d’agir en tant que citoyen. Aflatoun mêle éducation sociale, financière et environnementale.

F comme FEUX DE BROUSSE. 1500 feux de brousse se déclenchent chaque année au Sénégal faisant des dégâts considérables et compromettant sérieusement la régénération naturelle. Grâce à l’appui des séances de cinéma-débat, Nébéday mobilise les villageois pour venir faucher la paille et créer des couloirs pare feux.

G comme GAZ CARBONIQUE. 25% des émissions de gaz carbonique sont dues à la déforestation. La déforestation évitée est devenue un marché pour la vente de crédit carbone auprès d’entreprises émettrices.

H comme HERBIVORES. Le bétail errant cause beaucoup de souci dans les mois qui suivent les reboisements en venant manger les jeunes arbres. Cela nous obligent à protéger chaque arbre ce qui rend l’opération beaucoup plus longues et coûteuse.

I comme INTÉRÊT GÉNÉRAL. Car c’est dans notre intérêt à tous que de voir nos forêts prospères et abondantes. Elles nous offrent les feuilles qui nous soignent, les fruits qui nous nourrissent ainsi que le gibier et le bois dont nous avons tous besoin.

J comme JUJUBIER. Le jujubier fait partie des espèces choisies pour la prochaine campagne de reboisement. Sa croissance est rapide et ses fruits sont fortement demandés sur le marché, apportant ainsi un revenu supplémentaire aux femmes. Grâce à ses épines, l’arbre peut aussi participer à constituer une bonne haie vive pour repousser le bétail.

K comme KAD, le plus grand acacia de la région, qui a la particularité d’avoir un cycle inversé, c’est-à-dire qu’il perd ses feuilles à l’hivernage et les retrouve à la saison sèche. Cela lui confère plusieurs avantages, entre autre il protège le sol de l’érosion et améliore sa fertilité.

L comme la LOI N° 96-06, portant sur le transfert des compétences aux collectivités locales. Cette loi donne la possibilité aux communautés rurales d’élaborer leurs propres plans d’action environnementaux et donc de décider de la création d’aires marines ou forestières protégées communautaires.

M comme MIEL. Nébéday a formé de nombreuses femmes à l’apiculture. L’apiculture va apporter un revenu substantiel aux femmes et va aussi participer à une meilleur pollinisation de la zone et par conséquent à une amélioration des rendements agricoles.

M comme MANGROVE. La mangrove est un écosystème d’une grande richesse constitué de différentes variétés de palétuviers. C’est un espace privilégié pour la reproduction et la croissance des alevins. On y exploite aussi de nombreux mollusques.

N comme NEBEDAY, le nom wolof donné au moringa oleifera qui est un arbre aux propriétés nutritives et médicinales exceptionnelles. L’arbre a une croissance rapide qui peut fournir un complément alimentaire en quantité et en qualité. Les femmes le plantent en cultures associées dans leurs espaces dédiés au maraîchage et peuvent ainsi tirer un certain bénéfice de la vente des feuilles au marché. C’est aussi symboliquement le nom choisi pour notre association.

O comme les 8 OBJECTIFS DU MILLÉNAIRE. Qui sont, entre autres, la réduction de l’extrême pauvreté et de la faim, l’amélioration de la santé maternelle et infantile, la promotion de l’autonomisation des femmes et la mise en place d’un environnement humain durable. Nébéday travail au quotidien à l’atteinte de ces 6 objectifs.

P comme PLANTE LA VIE, le programme mis en place par Nébéday pour financer les plantations de moringa oleifera et les séances de sensibilisation sur l’aspect nutritionnel de l’arbre. 1 € = 1 arbre !

Q comme QUANTIFIER. Les multiples services rendus par les forêts font l’objet de nombreuses quantifications. Si l’objectif louable en est la protection des forêts, une forte vigilance doit être apportée pour ne pas la marchandiser.

R comme REBOISEMENT. Au précèdent hivernage, Nébéday a réussi à mobiliser plusieurs centaines de villageois pour replanter 5 000 anacardiers sur le pourtour de la forêt classée de Sangako afin de constituer un couloir pare feux.

S comme SANGAKO. Les villageois en périphérie de la forêt de Sangako ont demandé l’appui de Nébéday pour faire de la forêt une aire protégée et communautaire. Nébéday les accompagne alors dans la mise en place d’un plan de gestion durable ainsi que dans la création de filières économiques durables et rentables à base de produits dérivés du baobab et de l’anacardier.

T comme les TORTUES MARINES que l’on trouve à Palmarin. Malgré l’aire marine protégée dans laquelle elles viennent se reposer et se reproduire, leur survie reste compromise. Nébéday accompagne alors les gestionnaires de la réserve à cibler et dépasser les problèmes rencontrés.

U comme l’URGENCE d’agir. Au rythme où va la déforestation au Sénégal, il est impératif de prendre des mesures concrètes pour juguler ce phénomène. Les arbres se régénèrent mal, les sols s’érodent, la désertification avance et bientôt, si rien n’est fait, la terre ne donnera plus de quoi nous nourrir.

V comme VETIVER, une plante qui peut offrir la solution à beaucoup de problèmes environnementaux tels que l’érosion, l’assechement des puits, la conservation des sols, la séquestration du carbone… Ses feuilles donnent aussi un excellent fourrage tandis que ses racines sont très utilisées dans la pharmacopée traditionnelle.

W comme WAXTAAN, que sont les nombreuses causeries qui sont les étapes indispensables à la mise sur pieds de projets communautaires pérennes.

X comme XALIS, l'argent, sans lequel rien ne serait possible. Merci donc à nos généreux bailleurs pour nous permettre de mener à bien nos activités sur le terrain en faveur des hommes et des femmes qui vivent au quotidien dans un environnement nourricier mais précaire.

Y comme YOROS, l’appellation wolof pour les huîtres. De nombreuses femmes vivent de la culture des huîtres de palétuviers et sont du coup particulièrement sensibilisées à la protection et au reboisement des mangroves.

Z comme ZERO DEFORESTATION : C’est l’objectif qu’il faudrait atteindre pour sauvegarder la biodiversité et l’humanité tout entière.